Héros des Space Marines
Dans les ténèbres du lointain futur de l’univers de Warhammer 40,000, l’humanité est assaillie de toute part dans une galaxie déchirée par la guerre. Ln pointe de ces combats se dressent les Space Marines, guerriers surhumains et ultimes protecteurs de l’humanité. Héros des Space Marines est une anthologie de nouvelles mettant en scène ces magnifiques champions et leurs sinistres alter-ego : les Space Marines du Chaos. Cette anthologie présente, entre autres, un prologue à la future série de romans consacrée aux Salamanders, écrite par Nick Kyme, une introduction à celle consacrée aux Imperial Fists, signée Chris Robertson, ainsi que des récits inédits dédiés à la Deathwatch ou aux Night Lords. On retrouvera aussi des nouvelles de Graham McNeill, Gav’Thorpe ou encore Aaron Dembski-Bowden.
Héros des Space Marines
Auteur : Collectif
Éditeur : Bibliothèque interdite
Intérêt dans l'univers :
Commentaire de Rendar
Voici un recueil de nouvelles édité par la BI et reprenant des histoires exclusivement réservées aux Astartes, qu’ils soient loyalistes ou renégats. Bien que l’on retrouve certains auteurs connus (McNeil ou Thorpe), la majorité sont des nouveaux arrivants et c’est avec un enthousiasme mêlé de circonscription prudente que j’ai commencé la lecture de ce livre.
Bien m’en pris, ce recueil n’est malheureusement pas à la hauteur de mes espérances. Malgré quelques bonnes idées, j’ai l’impression que le même thème est sous jacent à chaque nouvelles : Du renégat, du traître, du renégat et… Du traître… Moi qui attendais du Space Marine avec des vrais morceaux de bravoure dedans, je me retrouve avec des loyalistes mou du genoux bien loin des Marines impitoyables de mon imagination, des traîtres et autres marines du Chaos bien dans la caricature et des histoires sans grand intérêt.
Je vous ai fais un petit résucritique des nouvelles, a ne PAS lire si vous ne voulez pas être floodés.
La moisson des crânes :
Graham McNeil reprends ses ‘héros’ du moment et choisis de mettre en scène l’Iron Warrior Hounsou au lendemain de son affrontement avec Uriel Ventris. Il se rend sur Nouvelle Badab pour participer à un immense tournoi entre les champions du Chaos dont le principe est simple : Les forces armées de chaque champion vaincu passent sous le commandement du vainqueur.
Hounsou, son sanguinaire second et le renégat Raven Guard lui ayant nouvellement prêté allégeance entreprennent alors de réunir la plus grande OST du chaos afin de lancer un assaut sur la planète de l’homme qui l’à humilié : Maccrage
Pas désagréable à lire et nous permettant de retrouver des personnages connus pour ceux ayant lus les romans ‘Uriel Ventris’, cette nouvelle ne convainc pas pour autant. Hounsou a autant de charisme qu’une moule asmathique et le tournoi n’est que prétexte à scènes de combat décousues. Même l’apparition d’Huron Sombrecoeur ne sauve pas cette nouvelle d’un oubli rapide.
La course du gantelet :
Montez à bord d’une moto Space Marine et partagez l’histoire de cette escouade de scout Imperial Fists envoyée en patrouille motorisée sur un monde de glace envahi par les Orks. Poursuivis par un Kult de la vitess, les scouts se battent vaillamment mais se voient repoussés petit à petit vers les falaises servent de QG aux peaux vertes.
Il s’agit indéniablement d’un piège… Mais va-t-il se refermer sur les Space Marines ou sur les Xénos ?
Introduisant une future saga sur les Imperial Fists, cette nouvelles est bien construite, sans gros rebondissements mais globalement fluide (Mis à part le côté ‘ork’ pour moi très peu représentatif de l’espèce) et pas désagréable à lire. Mais elle ne restera pas dans les souvenirs de mes meilleures lectures.
Renégats :
Gavin Thorpe nous fais partager une mission des Avenging Sons, envoyés pour mater une secte anarchiste. Malheureusement pour eux, les renseignements étaient fragmentaires et la petite troupe de Space Marine se retrouve à devoir combattre toute une planète livrée à l’insurrection.
Lorsqu’il devient évident qu’ils ne pourrons pas retourner la situation à leur avantage, ils ont le choix entre se sacrifier et mourir honorablement au combat ou négocier avec les insurgés pour obtenir un sauf conduit, survivre et battre en retraite, laissant la planète à son sort. Mais les survivants ne sont pas d’accord entre eux sur la marche à suivre et cela risque fort de finir de manière funeste.
Inconnus au bataillon, les Avenging Sons sont les héros de cette nouvelle mettant en avant les possibilités de dissensions au sein des Astartes. Au sein d’une même escouade, deux camps opposent leurs idées, une partie souhaitant mourir pour une cause perdue mais en accomplissant leur devoir tandis que d’autres estiment qu’il vaut mieux vivre pour pouvoir se battre à nouveau. Bien que l’idée ne soit pas mauvaise, j’ai des difficultés à imaginer des Astartes d’un même chapitre en venir aux mains pour un débat idéologique.
Même si je n’ai rien à reproché à l’écriture, j’ai été dérangé par la fin choisie par l’auteur.
L’honneur d’un démon
Space Marine de la Black Legion depuis sa fondation et ayant suivi le maître de guerre dans sa trahison lors de l’hérésie, le héros de cette nouvelle est affligé d’une malédiction singulière : Ayant terrassé son meilleur ami et frère d’arme Imperial Fist devant les ruines du palais de l’Empereur lors du siège de Terra, il doit traquer et tuer ses descendants ayant reçu ses glandes progénoides au fil des siècles.
Mais, lassé de faire le jeu des démons, il décide de briser cette sanglante tradition lors de son prochain face à face avec les fils de Dorn.
Une écriture moyenne entache malheureusement ce concept pourtant très alléchant également plombé par une fin bien trop prévisible. De plus, j’imagine mal un Marine du Chaos avoir ce genre d’états d’âme. Cela dit, ça n’en est pas pour autant désagréable à lire.
Les feux de la guerre
Les Salamander partent au combat dans cette nouvelle mettant en scène les fils de Vulkan. Appelés à l’aide par un monde en proie une l’insurrection dirigée par une mystérieuse secte, les Astartes ont un difficile choix à faire afin de prendre d’assaut, sans mener d’âpres et violents combats, la forteresse où se terrent les leaders du culte. Dans la balance ? Toute la population humaine de la ville périra, privée d’oxygène.
Mais une fois les soldats de Nocturne à l’intérieur de la forteresse, ils se heurtent à un ennemi bien pire que ce qu’ils avaient imaginés. Des renégats de leur propre chapitre les ont piégés pour les offrir en pâture aux démons.
Ils devront surmonter ce terrible choc pour espérer survivre et se lancer à la poursuite de cet odieux frère ennemi dont ils partagent le sang.
Prélude à la nouvelle saga mettant en scène les Salamander, cette nouvelle, en plus d’être très bien écrite, arrive à poser de vraies personnalités aux protagonistes et est de très bon augure pour la lecture de la Saga du feu dont le premier tome vient de sortir. Une très bonne surprise.
Le Labyrinthe
Comme chaque siècle depuis des millénaires, les Sons of Malice se réunissent au cœur de l’Oeil de la terreur, dans l’épave d’un croiseur pour se risquer à la terrible épreuve du Labyrinthe habitant l’esprit de l’entité qu’ils vénèrent : Malice. Les guerriers les plus courageux se voient offrir l’opportunité d’entrer dans le labyrinthe. Ceux qui en sortiront vivant sont promis à un destin exceptionnel. Mais la notion de récompense venant des Dieux du Chaos n’à peut être pas le même sens que celle espérée par les Space Marine renégats.
Pour être honnête, cette nouvelle n’a aucun intérêt. Ça se lit bien mais c’est sans révélation capitale, sans rebondissement et mettant en scène tout un chapitre de renégats inconnu au bataillon. De plus, les protagonistes sont bien trop humains pour des Space Marine alors, pour des renégats tendance chaotiques, n’en parlons pas !
Chasseurs de têtes
Suivons une escouade de la Deathwatch aux trousses d’un chef de guerre ork jusque dans le cœur d’un Space Hulk infesté de peaux vertes. A la tête de l’escouade, un archiviste Death Specter accompagné de frères venant de chapitres aussi variés que les Ultramarine ou la Raven Guard.
Mais, malgré le fait d’être rassemblé dans une escouade de l’élite au service de l’humanité, les traits de caractères caractéristiques de leurs chapitres d’origines ne peuvent être gommés et une grande tension est palpable entre le sergent archiviste et l’un des frères issus d’un chapitre dont la haine des psykers est l’un des fondements philosophique.
Malgré cela, leurs ordres sont précis, ils doivent rapporter à l’Inquisiteur ayant mandaté leur mission la tête du Big Boss. Littéralement
Malgré quelques confusions au début du récit entre les différents membres de l’escouade, cette nouvelle est très agréable à lire. L’écriture est un peu ‘lourde’ mais l’auteur arrive à faire transparaître à l’envi une franche camaraderie ou une froideur glaciale entre les protagonistes.
Et ils ne connaîtrons pas la peur
En mission spéciale pour le Grand Sénéchal, une escouade de Black Templar vient en aide à un inquisiteur tentant d’infiltrer une forteresse aux mains d’adorateurs des Dieux sombres. Travaillant main dans la main avec des sœurs de bataille, les Templiers ont cependant une toute autre mission à accomplir et, une fois dans la forteresse, ils abandonnent leurs alliés pour se tenir à leur objectif initial : Récupérer un sarcophage de Dreadnought caché au cœur de la place forte depuis des siècles.
Mais, malgré les ordres et leur désir d’accomplir leur devoir envers le chapitre, ils ne peuvent se résoudre à abandonner leur honneur et laisser l’inquisiteur et sa suite livrés à une mort certaine. Ils devront alors affronter le pire des ennemis et pour vaincre, ils ne devront pas connaître la peur.
Bien écrit, ce récit reste classique dans sa dynamique et sans rebondissements particuliers. Les Black Templar sont bien mis en scène et c’est agréable de voir combattre côte à côte des Astartes et la Sororité. Un récit agréable.
Crépuscule
Sur une planète abandonnée de l’Impérium, les habitants vivent dans la peur du retours de leurs ‘Dieux’, des guerriers venus des étoiles et se livrant à de sanglants massacres dans la population.
Lorsque le soleil devient noir, ils arrivent dans leurs armures couleur nuit et cette nuit ne fait pas exception. Liée à un mystérieux artefact chaotique, la moisson commence. Elle sert au Night Lord à sélectionner dans la masse grouillante ceux qui deviendront de nouveaux aspirants afin d’en faire des Space Marine.
Un loupé total pour moi, aucun intérêt, mal écrit et avec des références pseudomusticochaoticomauvaise s.
Une haine
Chapitre autrefois au bord de l’extinction, les Crimson Fist se sont relevés mais sont toujours sur le fil du rasoir. Comptant moitié moins de guerriers que certains autres chapitres, aucune vie ne doit être gaspillée. Lorsqu’une escouade de Fist accompagnés d’un Chapelain débarque sur une planète prise d’assaut par une Waaagh ork, ils doivent cacher le but véritable de leur venue aux gardes impériaux tentant de défendre la planète pour livrer leur propre guerre pour la survie du chapitre.
Une écriture fluide, de l’humour, de l’action, des enjeux véritables, des rebondissements inattendus. Un sans fautes à lire absolument.
Vous l’aurez compris, avec dix nouvelles et une moyenne de 28/50, ce livre n’est pas un incontournable, loin s’en faut… Mais tout n’est pas à jeter…